LE PREMIER PROJET DE HALLUNISSONS peut se résumer en une phrase: nous partons, lors d'un voyage itinérant d’une année, découvrir et documenter, en immersion, des initiatives socio-écologiques locales et culturelles réalisées par des personnes engagées; pour se questionner, s’inspirer et inspirer, et lutter contre le fort sentiment d’impuissance qui nous habite. Nous allons à la rencontre de celles et ceux qui ont choisi de vivre autrement, ici et maintenant, d’ébranler les croyances collectives et de construire des réseaux d’entraide et de solidarité sur leurs territoires

Face au constat du manque de réel intérêt généralisé d’un côté et de l’abattement de l’autre, ce projet audiovisuel, couplé à une recherche en action, a pour objectif de rendre désirable des engagements et modes de vie écologiques, décroissants et coopératifs, dans un monde en crise de sens. Dans une urgente nécessité de ré-humaniser et re-convivialiser nos existences” (MORIN, 2022), nous souhaitons explorer des tissus de convivialité, d’entraide, dans une perspective de métamorphose et de prise de conscience du lien intrinsèque et des interdépendances qui lient l’humanité, le vivant et la Terre.

Les raisons clés de ce projet (monté dans le cadre d’une année de césure) sont multiples. D’une part: notre curiosité et notre envie de creuser le fonctionnement et l'organisation des dynamiques collectives de lieux qui nous inspirent et ont un impact sur leur territoire (ruraux, pour la plupart). Ensuite: nos questionnements brûlants sur les limites de l'institutionnalisation des projets de transition écologique et le retour vers le local et la ruralité. Enfin: notre indignation face au manque d’inclusivité des politiques publiques mises en place pour réduire notre impact sur l’environnement, qui ont tendance à maintenir - voire accentuer (Deldrève, Candau, Noûs, 2021) - la reproduction des inégalités sociales.

Nous partons à la découverte d’utopies dans la mesure où elles ont une fonction critique qui permet une prise de distance par rapport à l’ordre établi, ainsi qu’une fonction projective qui permet le questionnement concret de la mise en place d'autres manières de “faire société”. C’est une investigation des formes de vie utopistes concrètes que nous tenons à amorcer, et que nous souhaitons par la suite partager. Des alternatives portées par des personnes qui jettent un pont entre rêve et action. L'objectif principal du documentaire-fiction est ainsi de stimuler, à travers une proposition artistique et grâce au pouvoir de l’image, les ressources créatrices du.de la spectateur.rice plutôt que ses angoisses.

En parallèle, le site web de l’association sera alimenté, tout au long de l’année, par des articles, micro-ethnographies et des rapports d'études dans le but de partager au plus grand nombre l'avancée de nos découvertes et recherches sur nos thématiques d’intérêt. Nous alimenterons aussi le site internet de photographies, de recettes gourmandes découvertes sur la route, de partage bibliographique (lectures, visionnages et autres qui nous ont marqué.e.s) et toute autre idée qui nous passera par la tête !

Ensuite, la restitution de notre voyage d’étude, à travers des projections-débat, aura pour but d’ initier des discussions autour de questions qui fâchent, qui surprennent, qui rassemblent pour bâtir le monde de demain. Nous allons donc créer un contenu montrant une pépinière d'initiatives, qui soulève des questionnements chez le spectateur, pour que chacun puisse l'interpréter à sa manière et se créer une cartographie mentale de notre objet d’étude.

Notre approche n’est pas typologique et s'ancre dans une logique de diversité: nous avons fait le choix de rencontrer et participer à la vie quotidienne de collectifs très hétérogènes (éco-lieux, associations, tiers-lieux, espace autogéré, communauté, squat, commune imaginée, vallée, commune…). Il ne s’agit pas de différencier et classer les projets que nous documentons mais de s’interroger sur les soubassements communs d’une multiplicité d’expérimentations sociales et politiques. Nous avons ainsi pris le risque de la dispersion des études de terrain, chose qui nous a conduit à penser le concept d'"archipel des solidarités" dont nous nous inspirons. Un archipel est un ensemble d’îles émergées, portées par un même socle continental immergé. C'est pourquoi nous ouvrons notre recherche à la multiplicité, et dans des pays différents; dans une volonté de mettre en perspective les dynamiques culturelles et historiques et les réalités socio-économiques des pays et territoires des projets.

Notre méthodologie de recherche se basera sur des séjours d’immersion d’une ou plusieurs semaines au sein des collectifs rencontrés - qui seront aussi nos lieux de tournage - afin de comprendre leur philosophie, leurs objectifs, leur histoire et leur fonctionnement, via l’observation participante, aisi que la réalisation d'entretiens semi-directifs dans certains cas. À partir de ce processus nous souhaitons établir un message simplifié, qui suscite l’étonnement, la réinterprétation collective, le débat, grâce au documentaire. Nous échangerons avec les acteur.rice.s (et ami.e.s, camarades!) qui œuvrent à faire vivre les éco-lieux/collectifs/communautés que nous visiterons, écouter leurs messages, et s'inspirer de façon critique et objective de leurs conseils et retours d’expériences. L'année d'étude de terrain nous permettra aussi de procéder à des analyses transversales pour dégager les similitudes et différences des lieux rencontrés.

Nous voyageons en stop: choix d’un voyage sobre & écolo , qui prend en compte le hasard du voyage, et nous ouvre à la diversité de la population, à des découvertes hétéroclites et cosmopolites qui font partie intégrante de notre découverte des régions dans lesquelles nous menons nos enquêtes !

Nos imaginaires, nos solidarités, nos alliances peuvent créer un mouvement de libération planétaire qui nous permette de briser des chaînes et des murs construits par les faux-semblants de l’esprit mécaniste, de la Machine à Sou, et des illusions de démocratie”, Vandana SHIVA (2018)

Vous trouverez ci-dessous nos principales thématiques d'intérêts. 

          LE PREMIER PROJET DE HALLUNISSONS peut se résumer en une phrase: nous partons, lors d'un voyage itinérant d’une année, découvrir et documenter, en immersion, des initiatives socio-écologiques locales et culturelles réalisées par des personnes engagées; pour se questionner, s’inspirer et inspirer, et lutter contre le fort sentiment d’impuissance qui nous habite. Nous allons à la rencontre de celles et ceux qui ont choisi de vivre autrement, ici et maintenant, d’ébranler les croyances collectives et de construire des réseaux d’entraide et de solidarité sur leurs territoires

Face au constat du manque de réel intérêt généralisé d’un côté et de l’abattement de l’autre, ce projet audiovisuel, couplé à une recherche en action, a pour objectif de rendre désirable des engagements et modes de vie écologiques, décroissants et coopératifs, dans un monde en crise de sens. Dans une urgente nécessité de ré-humaniser et re-convivialiser nos existences” (MORIN, 2022), nous souhaitons explorer des tissus de convivialité, d’entraide, dans une perspective de métamorphose et de prise de conscience du lien intrinsèque et des interdépendances qui lient l’humanité, le vivant et la Terre.

Les raisons clés de ce projet (monté dans le cadre d’une année de césure) sont multiples. D’une part: notre curiosité et notre envie de creuser le fonctionnement et l'organisation des dynamiques collectives de lieux qui nous inspirent et ont un impact sur leur territoire (ruraux, pour la plupart). Ensuite: nos questionnements brûlants sur les limites de l'institutionnalisation des projets de transition écologique et le retour vers le local et la ruralité. Enfin: notre indignation face au manque d’inclusivité des politiques publiques mises en place pour réduire notre impact sur l’environnement, qui ont tendance à maintenir - voire accentuer (Deldrève, Candau, Noûs, 2021) - la reproduction des inégalités sociales.

Nous partons à la découverte d’utopies dans la mesure où elles ont une fonction critique qui permet une prise de distance par rapport à l’ordre établi, ainsi qu’une fonction projective qui permet le questionnement concret de la mise en place d'autres manières de “faire société”. C’est une investigation des formes de vie utopistes concrètes que nous tenons à amorcer, et que nous souhaitons par la suite partager. Des alternatives portées par des personnes qui jettent un pont entre rêve et action. L'objectif principal du documentaire-fiction est ainsi de stimuler, à travers une proposition artistique et grâce au pouvoir de l’image, les ressources créatrices du.de la spectateur.rice plutôt que ses angoisses.

En parallèle, le site web de l’association sera alimenté, tout au long de l’année, par des articles, micro-ethnographies et des rapports d'études dans le but de partager au plus grand nombre l'avancée de nos découvertes et recherches sur nos thématiques d’intérêt. Nous alimenterons aussi le site internet de photographies, de recettes gourmandes découvertes sur la route, de partage bibliographique (lectures, visionnages et autres qui nous ont marqué.e.s) et toute autre idée qui nous passera par la tête !

Ensuite, la restitution de notre voyage d’étude, à travers des projections-débat, aura pour but d’ initier des discussions autour de questions qui fâchent, qui surprennent, qui rassemblent pour bâtir le monde de demain. Nous allons donc créer un contenu montrant une pépinière d'initiatives, qui soulève des questionnements chez le spectateur, pour que chacun puisse l'interpréter à sa manière et se créer une cartographie mentale de notre objet d’étude.

Notre approche n’est pas typologique et s'ancre dans une logique de diversité: nous avons fait le choix de rencontrer et participer à la vie quotidienne de collectifs très hétérogènes (éco-lieux, associations, tiers-lieux, espace autogéré, communauté, squat, commune imaginée, vallée, commune…). Il ne s’agit pas de différencier et classer les projets que nous documentons mais de s’interroger sur les soubassements communs d’une multiplicité d’expérimentations sociales et politiques. Nous avons ainsi pris le risque de la dispersion des études de terrain, chose qui nous a conduit à penser le concept d'"archipel des solidarités" dont nous nous inspirons. Un archipel est un ensemble d’îles émergées, portées par un même socle continental immergé. C'est pourquoi nous ouvrons notre recherche à la multiplicité, et dans des pays différents; dans une volonté de mettre en perspective les dynamiques culturelles et historiques et les réalités socio-économiques des pays et territoires des projets.

Notre méthodologie de recherche se basera sur des séjours d’immersion d’une ou plusieurs semaines au sein des collectifs rencontrés - qui seront aussi nos lieux de tournage - afin de comprendre leur philosophie, leurs objectifs, leur histoire et leur fonctionnement, via l’observation participante, aisi que la réalisation d'entretiens semi-directifs dans certains cas. À partir de ce processus nous souhaitons établir un message simplifié, qui suscite l’étonnement, la réinterprétation collective, le débat, grâce au documentaire. Nous échangerons avec les acteur.rice.s (et ami.e.s, camarades!) qui œuvrent à faire vivre les éco-lieux/collectifs/communautés que nous visiterons, écouter leurs messages, et s'inspirer de façon critique et objective de leurs conseils et retours d’expériences. L'année d'étude de terrain nous permettra aussi de procéder à des analyses transversales pour dégager les similitudes et différences des lieux rencontrés.

Nous voyageons en stop: choix d’un voyage sobre & écolo , qui prend en compte le hasard du voyage, et nous ouvre à la diversité de la population, à des découvertes hétéroclites et cosmopolites qui font partie intégrante de notre découverte des régions dans lesquelles nous menons nos enquêtes !

Nos imaginaires, nos solidarités, nos alliances peuvent créer un mouvement de libération planétaire qui nous permette de briser des chaînes et des murs construits par les faux-semblants de l’esprit mécaniste, de la Machine à Sou, et des illusions de démocratie”, Vandana SHIVA (2018)

Vous trouverez ci-dessous nos principales thématiques d'intérêts.