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Nos podcasts préférés

Aux ordres de l’anarchie, les chemins de la philosophie, France Culture. Quatre épisodes absolument passionnants, qui sont une bonne introduction à la compréhension des courants de philosophie politique de l'anarchisme. Trouvable en replay sur Radio France (date: novembre 2021). Les philosophes sont-ils des anarchistes refoulés ? (épisode 1); Proudhon, la propriété c’est le vol (épisode 2); Manuel à l’usage d’un.e anarchiste (épisode 3); Emma Goldman, “la femme la plus dangeureuse de l’Amérique” (épisode 4). L’anarchisme est une forme politique qui trouve sa source dans le refus de la domination et qui ne dépend pas d’une autorité centrale. Il ne s’agit donc pas du ‘chaos’ comme on peut souvent le croire, mais d’un ordre librement consenti.

→Matière à penser avec Serge Tisseron, France Culture : “Le transhumanisme est-il l’avenir de l’homme ou son pire cauchemar ?” : ce podcast critique l’imaginaire de progrès véhiculé par les transhumanistes en termes d’éthique, de philosophie, de sexualité

Avis de tempête : Podcast sur l’écologie politique et les luttes sociales, archive vivante de lieux et luttes pour l’émancipation. Un podcast qui émerge de la volonté commune des militant.es du collectif désobeissance écolo paris. L'idée du podcast est avant tout de proposer des voies de sortie du carcan que l'on ne cesse de nous imposer sur l'écologie : le “c’est quelque chose qui doit être géré par l’état ou les technocrates” ou “”c’est quelque chose qui se gère individuellement par des petits gestes au quotidien”. Dans vos oreilles, vous écouterez plutôt l'écologie qui se vie de manière quotidienne et collective, l'écologie émancipatrice et autonome, l'écologie comme envie de faire des choses ensemble. On y partage des combats, des joies et des espoirs, tout en apportant des clés de compréhension du monde et des mécanismes de domination, pour tenter d’enrayer paralysie et sentiment d’impuissance (et le fameux there is no alternative. C'est avant tout un podcast accessible à toustes, pour aussi parler à des personnes non militante et non sensibilisées, et ça c'est cool ! On recommende absolument TOUS les épisodes qui sont tous aussi riches les uns que les autres.

→Episode “Le Moulin Bleu” (un lieu dans lequel nous nous sommes rendu.es) du podcast La voix des Oasis, qui part à la découvert des éco-lieux de France.

Floraisons: Face aux injustices sociales et à la destruction du vivant, floraisons soutient l'émergence d'une Culture de résistance écologiste, libertaire, féministe et antiraciste, en proposant de nombreux épisode qui durent entre 30mn et 1h. Nous avons adoré leur dernière série “Face au monde Machine” avec Atelier Main d’Oeuvres à Grenoble, une série de 9 épisodes qui retrace l’aventure intellectuelle et historique de l’écologie anti-industrielle et de l’essor de la technique (trouvable sur toutes les plateformes ou sur le site internet du média autonome: https://floraisons.blog/) ou encore leur critique de la diffusion de l’idéologie capitaliste par le divertissement dans “Divertir pour dominer”.

Présages : Ce podcast regroupe des interviews de chercheur.euses et spécialistes (sociologues, juristes, géographes) sur différents thèmes liés à l’écologie tels que le greenwashing, l’écofascisme, l’écologie décoloniale, le new age etc. Il se présente comme donnant “des idées pour nourrir l’esprit et remettre radicalement en question l’état de notre monde”.

L’Afro-écologiste : Un podcast qui parle d'écologie et de véganisme d'un point de vue décolonial. Dans la première série d’entretiens, la parole est donnée à des véganes noir·es francophones sur des sujets variés et divers tel que la mode éthique et décolonial, le spécisme, la nourriture, la mondialisation et la santé en afrique, les plantes médicinales etc.

Militant.e: Un podcast qui laisse l’espace à la connaissance de grandes figures anarchistes féministes et LGBTQ, dans un milieu où les noms cités restent très largement masculin, alors que des fxmmes ont bel et bien théorisé et concrétisé l'anarchisme ! Vous ferez la rencontre de Germaine Berton en France,Suga Kanno au japon ou encore Mujeres Libres en Espagne.

Sismique : Nous éclaire sur les enjeux d’un monde en pleine mutation : “crise écologique, accélération technologique, bouleversements géopolitiques, culturels et économiques… Des interviews d’experts, de penseurs et d’acteurs d’un monde en mouvement pour comprendre ce que demain nous prépare… et s’y préparer.”Nous avons apprécié celui sur la décroissance qui interroge la pensée de Timothée Parrique : #70 - Décroissance, un projet de société ?

Pour que Nature Vive : Podcast réalisé par Muséum national d’Histoire naturelle de Paris. Face à l’accélération de la crise environnementale, les scientifiques du Muséum national d’Histoire naturelle prennent la parole. En partageant leurs connaissances, ils nous aident à mieux comprendre le vivant et notre planète pour mieux la protéger.Des épisodes d’une vingt-trentaine de minutes sur des sujets aussi variés que l’impact de la pêche, les défis en milieux polaires, le biomimétisme, l’histoire du lait ou encore les perturbateurs endocriniens!

Les Baladeurs, des Récits d'aventures et de mésaventures en pleine nature, des récits qui feront voyager vos écoutilles. On a adoré: L’épisode #60, “Le calme avant la tempête” avec la militante Camille Étienne (de graine de possible), qui nous embarque dans un bâteau jusqu’en Islande où elle rencontrera un scientifique qui l’emmènent voir le plus grand glacier d’Europe, le Vatnajökull, un véritable monstre qui n’a jamais autant fondu que cette année-là: 300m perdu en un an. Un récit sensible et subjectif qui retranscrit la disparition des glaciers terrestres, un symbole des plus visible de l’urgence du réchauffement climatique avec tout ce que cela implique : montée des eaux, condamnation d'espèces endémiques, stock d’eau douce, effet d’albédo (les glaciers ont une capacité de réflexion pour renvoyer la chaleur dans l’atmosphère car sont blancs, mais leur fonte entraîne un accroissement de surface noire (roche ou océan), surfaces qui vont au contraire absorber la chaleur donc contribuer à une augmentation des températures), condamnation d’une partie de l’Histoire contenu dans ses petites bulles qui contiennent l’atmosphère de périodes historiques (seuls témoins de millions d’années avant nous). “Il est nécessaire d’avoir le courage de la lucidité (..), je ne veux pas vivre dans une ignorance qui serait plus confortable (..) puisque l’issue serait la même, voire pire!”.

T’as de beaux lieux: Un podcast documentaire qui nous fait découvrir des tiers-lieux au service des citoyen.ne.s, du collectif et qui agissent localement. Nous suivons les tribulations d’Anaïs Gruson & Deborah Ozil, qui font le tour de France de tiers-Lieux écolo, des espaces d'expérimentations tourné vers l’action de terrain et les solutions concrètes

La Voie.x Du Collectif : Porté par l’association Paroles de Paysans, ce podcast partage des témoignages de lieux collectifs: “vous découvrirez les différents modèles agricoles adoptés par les collectifs et leurs visions de l’agriculture, mais également d’autres composantes: la dimension sociale, la gestion des ressources, l’ancrage territorial et bien d’autres!”.

→ "C'est quoi la révolution", un podcast de Contre Culture: épisode hyper complet qui se concentre sur les tenants et aboutissants de ce qu'est la révolution politique, qui revient sur sa théorisation notamment marxiste et anarchiste puis de municipalisme libertaire. Passionant pour retracer l'historicité du terme à travers toutes les formes de socialismes ! De manière général, ce podcast reçoit un.e étudiant.e chaque mois pour discuter de sujets diverses allant des relations amoureuses aux relfexion anticapitalistes en passant par les luttes antiracistes et féministes, en se basant sur ses propres expériences respectives et un partage de ses connaissances.

→ podcast Penser les Luttes: "lutter, c’est savoir articuler la théorie et la pratique" : chaque épisode intérroge intellectuel.les, militant.es, artistes, chercheur.ses pour parler histoiren logiques, stratégies, sociologie des mouvements sociaux.

→ Et bien évidemment, nos podcasts féministes préférés: Les Couilles sur la Table et Le Coeur sur la Table (de Victoire Tuaillon); La poudre (de Lauren Bastide) & Un Podcast à Soi (de Charlotte Bienaimé) & les 6 épisodes passionant de La Méthode (pour avancer vers une société féministe) par Rebecca Amsellem ! 

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Dans cette rubrique, vous trouverez une liste non exhaustive de podcasts, films et documentaires que nous vous recommandons ! Pour découvrir, nourrir l'esprit, questionner ou parfaire vos connaissances sur l'écologie au sens (très) larges, les cultures de résistances et des clés de compréhension du monde social et politique.... bref, remettre radicalement en question l'ordre établit !

Nos Recos Films & Docu

Born in flames, Lizzie Borden, (1983): Film de fiction féministe de style documentaire, explorant le racisme, le classicme, le sexime et l'hétérosexisme dans une future démocratie socialiste alternative des États-Unis. Phoenix pour Pirate radio: “this is the story of sexism, racism, nationalism, separatism, forced religion and the state control, the story of environmental poisonning and nuclear warfare of the powerful over the powerless for the sick, déprave, manipulation that abuse and corn the human soul like a rat in a cage. It is our responsibility as individual and together, to examine and re examine everything, living no stones unturned. (…). The scope and capability of human love are wide. This fight for not ending in terrorism and violence, it begins in the celebration of our right to alchemy: the transformation of shit into gold, the illumination of darkatic night into light. This is the time of sweet sweet change, for our soul”

Décolonisons l’écologie, reportage au cœur des luttes décoloniales et écologistes, (2021) par Annabelle Aim, Cannelle Fourdrinier et Jérémy Boucain. Alors que les personnes racisées sont les premières concernées par la crise écologique mais sont pourtant invisibilisées dans les luttes mainstream et les instances de décisions, le documentaire questionne les liens entre le colonialisme et la destruction écologique. L’enquête met à jour sur la situation des luttes locales, décoloniales et écologistes aux Caraïbes, et notamment en Martinique, contre l’empoisonnement de la population au chlordécone (et l’utilisation intensive de ce pesticide ultra toxique dans les champs de banane) et l’exploitation des terres et des travailleur.e.s sur l’île, dans un contexte où la domination coloniale où les Békés, descendants des colons, sont encore très largement propriétaires et aux fondements de cette exploitation.

De la servitude moderne, JF Brient (2009).  "L'esclave moderne est persuadé qu'il n'existe pas d'alternative à l'organisation du monde présent. Il s'est résigné à cette vie car il pense qu'il ne peut y en avoir d'autres. Et c'est bien là que se trouve la force de la domination présente : entretenir l'illusion que ce système qui a colonisé toute la surface de la Terre est la fin de l'Histoire. " Bienvenu sur la planète du ‘totalitarisme marchand’.

En quête de sens, Marc de la Ménardière, Nathanel Coste, (2015), “un road-movie d'une génération désabusée à la recherche de sagesse et de bon sens”. Sur leur chemin, les deux amis d’enfance nous emmènent avec eux à la rencontre de grands penseur.euses d'aujourd'hui (philosophes, activistes, scientifiques, sages...) afin de comprendre ce qui conduit aux crises actuelles.

Foutu pour foutu,  (2019) par Agathe Bru et Romain Sanchez. Nous nous sommes vachement retrouvé.es dans Agathe & Romain, “deux jeunes paumés de 25 ans qui n’ont pas commencé à construire leur vie qu’on leur dit que le monde s’effondre”. On a adoré leur honnêteté et la manière dont iels nous entrainnet dans leurs questionnements les plus intimes !

Les défis d’une autre agriculture, Arte, Caroline Nokel et Tatjana Mischke (2018) Un documentaire qui revient sur plusieurs fausses-idées concernant le prix des denrées, le fonctionnement de l’industrie agro-alimentaire, et l’agriculture biologique soit disant pas assez productive. Si la question “comment réinventer une agriculture alternative au modèle industriel ?” est aujourd’hui urgente, quelques éléments de réponse auprès d’agriculteur.rice.s sont recueillis dans ces 53 minutes tout en revenant sur les paradoxes liées à la Politiques Agricoles Communes de l’Europe ou les méfaits de l’agriculture moderniste et intensive (Infertilité croissante des sols, maladies liées aux pesticides, disparition d’insectes et espèces animales pollution des eaux aux nitrates). 

Les insurgés de la terre, Philippe Borrel, 2011 : immersion dans le monde écolo radical et le sabotage, de militant.es qui sont définis par les autorités non pas comme des idéalistes mais comme des terroristes.

Les Sentiers de l’Utopie (2011). Pendant près d'un an, Isabelle Fremeaux et John Jordan sont parti.es sur les routes européennes, à la rencontre de celleux qui ont choisi, ici et maintenant, de vivre autrement. Le film : un docu-fiction tourné pendant le périple, un véritable road-movie poétique. On y découvre une myriade d’Utopies en acte et vivantes. Telle une “exploration lancée à la découverte de formes de vie postcapitalistes”, nous avons adoré la sincérité et l’esthétique du rendu final qui nous inspire beaucoup dans notre travail. Les réalisateur.rice.s on créé le Laboratoire d’imagination Insurrectionnelle qui créé, cultive et archive une culture vivante de la résistance et de récits “qui nous rappellent que la résistance n’est jamais futile, que nous sommes issus d’une longue histoire de luttes”, de “récits de vie partagées et d’interdépendences qui contredisent les récits du capitalisme qui ne conçoivent la vie que comme un champ de bataille et de compétition acharnée”. (Jourdan, 2018).

Ni dieu, ni maître: une histoire de l’anarchisme (2017), documentaire Arte, par Tancrède Ramonet, 2 volumes qui retracent l’Histoire de l'anarchisme de 1840 à nos jours (mais les épisodes 3 et 3, de 1945 à nos jours, sont encore en cours de réalisation). Comment l’anarchisme rêve d’un autre monde et combat tous les maîtres et dieux depuis plus de 150 ans? Des historien.nes reviennent sur la question de la contradiction entre progrès de la société et la question sociale du prolétariat et dressent avec clarté le portrait des mouvements des socialismes de la fin du XIXè, tout en saisissant la diversité de toutes les sensibilités anarchistes différentes. On voyage à travers les soulèvement de la commune 1871, les figures de bakounine kropotkine, proudhon et louise michelle, le banditisme révolutionnaire de la bande à bonnot puis les soubresauts révolutionnaires dans le M entier au début du XXé, puis à travers la révolution Mexicaine et Tierra y libertad!, l’importance de l’éducation et des écoles modernes, les désaccords au sein de la révolution russe et la critique anarchiste du dogmatisme des bolchéviks; la Guerre d’Espagne et l’importance de la Confédération Nationale du Travail... bref, un bon programme !

Ni las mujeres ni las tierras, 2016, Marine Allard, Lucie Assemat, Coline Dhaussy, documentaire sur les initiatives féministes et altermondialistes en Amérique latine. « Ni las mujeres ni la tierra somos territorios de conquista ! Ni les femmes ni la terre ne sommes des territoires à conquérir ! » , un cri qui résonne dans toute l’Amérique latine. Face à la violence de genre, à la destruction de leur environnement par Monsanto et à l’extractivismees, les femmes résistent et se réapproprient leurs « territoires-corps-terre »,. En mettant en évidence le parallèles entre les logiques d’appropriation coloniales, capitaliste et patriarcale du corps des femmes et de la Terre, elles dessinent des voies pour une révolution écoféministe globale ! Ni les Femmes Ni la Terre ! est un documentaire tourné comme un voyage en itinérance autour des luttes ayant trait au corps et au territoire.

Qu’est ce qu’on attend? de Marie-Monique Robin, 2016: Ce film raconte comment la petite ville d’Alsace de 2200 habitants, Ungersheim, est devenue la grande championne internationale des villes en transition, en réduisant radicalement son empreinte écologique dans le but d’une transition vers l’après-pétrole, ainsi qu’en lançant un programme de démocratie participative baptisé “21 actions pour le siècle” englobant tous les aspects de la vie quotidienne (alimentation, transports, habitat, argent, travail, énergie, école).

Queercore: How to punk a revolution (Yony Leyser, 2017): Queecore est un mouvement culturel et social qui prend naissances au milieu des 80s, comme branche isolée du punk qui refuse l’hétéronormativité et développe sa propre culture ‘do it yourself’ à travers la culture zine, le cinéma, la musique et l’activisme. “We wanted to be a circus not a church".

→Tous les docus de Raoul Peck (un des réal préf de Agathe): I am not you Negro retrace la lutte des Afro-Américains pour les droits civiques, notamment pendant la période des meutres de Malcolm X, Martin Luther King et Medgar Evers, à partir d’un texte inédit du poète et écrivain James Baldwin. Le Jeune Karl Marx retrace l’histoire de Marx et Engels. La Mini-série documentaire Exterminez toutes ces brutes retrace quant à elle la colonisation et les multiples génocides, liées à l’impérialisme et au suprémacisme blanc, questionnant la manière dont l’histoire 'officielle' est façonnée par ceux qui ont le pouvoir.

Ruptures, Arthur Grosset, 2021 : Ce documentaire retrace les itinéraires de vie de 6 jeunes sortant de grandes écoles. Mettant de côté un destin bien tracé (brillantes études, bon job, big salaire), iels expliquent leurs choix de vivre en adéquation avec leurs convictions, quoiqu’il en coûte.

Sacré Croissance ! Marie-Monique Robin, 2014 : Le fameux “retour à la croissance économique” systématiquement brandit par les responsables politiques du monde entier, et de droite comme de gauche, telle une formule incantatoire, ne prend pas en compte que “celui qui pense qu’une croissance exponentielle infinie est possible dans un monde fini est soit un fou soit un économiste”. Un documentaire qui reste tristement bel et bien d’actualité, diriez-vous… Mais face à cela fleurissent une myriade d’initiatives qui dessinent la voie vers d’autres possibles, rejetant en bloc le consumérisme et le productivisme et construisant “ici et maintenant”, un “autre monde”. Et le documentaire, après avoir décortiqué le dogme de la croissance, met en évidence toute une sélection d'initiatives et modèles alternatifs viables à travers trois continents: Europe, Asie et Amériques. Avec une idée force : face au gaspillage mondial, la réponse doit être locale et solidaire

Solution locale pour désordre globale, Coline Surreau (2010) : un docu qui commence à dater mais qui reste une grande base dans la conscientisation d’un monde qui marche sur la tête. La réalisatrice glâne et rencontre, tout autour du monde, des hommes et femmes qui mettent en œuvre leurs propres solutions aux désordres environnementaux, qui mettent en lumière l’université des ‘solutions’. On retrouve aussi l’écoféministe indienne Vandana Shiva, les paysans sans terre au Brésil, Kokopelli en Inde, les spécialistes de l’activité micro-biologique du sol Lydia et Claude Bourguignon…

Un pays qui se tient sage , David Dufresne, (2020): constitué de vidéos tournées entre novembre 2018 et février 2020 pendant le mouvement des Gilets jaunes, qui sont ensuite projetées devant différentes personnes qui les commentent ensuite (des gens blessés lors des manifestations, des universitaires ou des policiers), le documentaire invite à intérroger et confronter les points de vue sur le maintien de l’ordre socialet la légitimité de l’usage de la violence “légitime” de l’État.

Woman at war, (2018) Benedikt Erlingsson : film que l’on a découvert sur un festival “territoires en lutte”, fiction d’une femme en islande qui mène un combat d’action directe et de sabotage contre la multinaitonale de l’alluminium Rio Tinto. Un film qui sort des sentiers battus tout en finesse dans l’analyse des implications du sabotage et de la manipulation de l’information qui s’ensuit. Vous allez tomber amoureux.euses de cette éco-warrior atypique !!

→Trilogie de Yannis Youlountas: Je lutte donc je suis (2015); Ne vivons plus comme des esclaves (2013), L’amour et la Révolution (2018) : documentaire donnant la parole à des militant.es en Grèce, pays au centre de la violence d’un monde à re-créer, tout en dénonçant l’impact de la crise financière de 2008 pour les populations grecques. C’est un tour d’horizon de luttes qui résistent contre les politiques néolibérales ultraviolentes et l’austérité ; une rencontre de terres en luttes, d’utopies et de résistances. "Ce qui suit n'est pas du cinéma. Je n'ai fait que tourner la molette de mon appareil photo en mode vidéo. Par contre, ce qui suit est notre vérité, dans nos cœurs, nos tripes, nos têtes. Dans les ruines d'un mauvais rêve et le berceau d'un autre monde. Ce qui suit est une bouteille à la mer, celle de sœurs et de frères d'utopie.Ce qui suit est une bouteille enflammée, de celles qu'ils lancent vers les étoiles. Ce qui suit est une bouteille à déboucher ensemble, en refaisant le monde.

Goliath de Frédéric Tellier, 2022. Un thriller dont la fiction ressemble à la réalité de manière troublante (le film est largement inspiré de faits réels). Un film qui permet de mettre des visages sur des ennemis, de montrer les coulisses de "l'expertise" et des relations entre certains scientifiques avec des gros groupes industriels et de pointer du doit le pouvoir et la pression des lobbyistes de l'agrochimie. Le film met en exergue le déséquilibre des forces existantes entre l'humain et "l'organisation" et aborde la question des points de vue et de la tournure que peuvent prendre les médias dans l'intervention d'une désinformation constante au service d'une manipulation de l'opinion publique.

Dans cette rubrique, vous trouverez une liste non exhaustive de podcasts, films et documentaires que nous vous recommandons ! Pour découvrir, nourrir l'esprit, questionner ou parfaire vos connaissances sur l'écologie au sens (très) larges, les cultures de résistances et des clés de compréhension du monde social et politique.... bref, remettre radicalement en question l'ordre établit !

Nos podcasts préférés

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Nos Recos Films & Docu

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Aux ordres de l’anarchie, les chemins de la philosophie, France Culture. Quatre épisodes absolument passionnants, qui sont une bonne introduction à la compréhension des courants de philosophie politique de l'anarchisme. Trouvable en replay sur Radio France (date: novembre 2021). Les philosophes sont-ils des anarchistes refoulés ? (épisode 1); Proudhon, la propriété c’est le vol (épisode 2); Manuel à l’usage d’un.e anarchiste (épisode 3); Emma Goldman, “la femme la plus dangeureuse de l’Amérique” (épisode 4). L’anarchisme est une forme politique qui trouve sa source dans le refus de la domination et qui ne dépend pas d’une autorité centrale. Il ne s’agit donc pas du ‘chaos’ comme on peut souvent le croire, mais d’un ordre librement consenti.

→Matière à penser avec Serge Tisseron, France Culture : “Le transhumanisme est-il l’avenir de l’homme ou son pire cauchemar ?” : ce podcast critique l’imaginaire de progrès véhiculé par les transhumanistes en termes d’éthique, de philosophie, de sexualité

Avis de tempête : Podcast sur l’écologie politique et les luttes sociales, archive vivante de lieux et luttes pour l’émancipation. Un podcast qui émerge de la volonté commune des militant.es du collectif désobeissance écolo paris. L'idée du podcast est avant tout de proposer des voies de sortie du carcan que l'on ne cesse de nous imposer sur l'écologie : le “c’est quelque chose qui doit être géré par l’état ou les technocrates” ou “”c’est quelque chose qui se gère individuellement par des petits gestes au quotidien”. Dans vos oreilles, vous écouterez plutôt l'écologie qui se vie de manière quotidienne et collective, l'écologie émancipatrice et autonome, l'écologie comme envie de faire des choses ensemble. On y partage des combats, des joies et des espoirs, tout en apportant des clés de compréhension du monde et des mécanismes de domination, pour tenter d’enrayer paralysie et sentiment d’impuissance (et le fameux there is no alternative. C'est avant tout un podcast accessible à toustes, pour aussi parler à des personnes non militante et non sensibilisées, et ça c'est cool ! On recommende absolument TOUS les épisodes qui sont tous aussi riches les uns que les autres.

→Episode “Le Moulin Bleu” (un lieu dans lequel nous nous sommes rendu.es) du podcast La voix des Oasis, qui part à la découvert des éco-lieux de France.

Floraisons: Face aux injustices sociales et à la destruction du vivant, floraisons soutient l'émergence d'une Culture de résistance écologiste, libertaire, féministe et antiraciste, en proposant de nombreux épisode qui durent entre 30mn et 1h. Nous avons adoré leur dernière série “Face au monde Machine” avec Atelier Main d’Oeuvres à Grenoble, une série de 9 épisodes qui retrace l’aventure intellectuelle et historique de l’écologie anti-industrielle et de l’essor de la technique (trouvable sur toutes les plateformes ou sur le site internet du média autonome: https://floraisons.blog/) ou encore leur critique de la diffusion de l’idéologie capitaliste par le divertissement dans “Divertir pour dominer”.

Présages : Ce podcast regroupe des interviews de chercheur.euses et spécialistes (sociologues, juristes, géographes) sur différents thèmes liés à l’écologie tels que le greenwashing, l’écofascisme, l’écologie décoloniale, le new age etc. Il se présente comme donnant “des idées pour nourrir l’esprit et remettre radicalement en question l’état de notre monde”.

L’Afro-écologiste : Un podcast qui parle d'écologie et de véganisme d'un point de vue décolonial. Dans la première série d’entretiens, la parole est donnée à des véganes noir·es francophones sur des sujets variés et divers tel que la mode éthique et décolonial, le spécisme, la nourriture, la mondialisation et la santé en afrique, les plantes médicinales etc.

Militant.e: Un podcast qui laisse l’espace à la connaissance de grandes figures anarchistes féministes et LGBTQ, dans un milieu où les noms cités restent très largement masculin, alors que des fxmmes ont bel et bien théorisé et concrétisé l'anarchisme ! Vous ferez la rencontre de Germaine Berton en France,Suga Kanno au japon ou encore Mujeres Libres en Espagne.

Sismique : Nous éclaire sur les enjeux d’un monde en pleine mutation : “crise écologique, accélération technologique, bouleversements géopolitiques, culturels et économiques… Des interviews d’experts, de penseurs et d’acteurs d’un monde en mouvement pour comprendre ce que demain nous prépare… et s’y préparer.”Nous avons apprécié celui sur la décroissance qui interroge la pensée de Timothée Parrique : #70 - Décroissance, un projet de société ?

Pour que Nature Vive : Podcast réalisé par Muséum national d’Histoire naturelle de Paris. Face à l’accélération de la crise environnementale, les scientifiques du Muséum national d’Histoire naturelle prennent la parole. En partageant leurs connaissances, ils nous aident à mieux comprendre le vivant et notre planète pour mieux la protéger.Des épisodes d’une vingt-trentaine de minutes sur des sujets aussi variés que l’impact de la pêche, les défis en milieux polaires, le biomimétisme, l’histoire du lait ou encore les perturbateurs endocriniens!

Les Baladeurs, des Récits d'aventures et de mésaventures en pleine nature, des récits qui feront voyager vos écoutilles. On a adoré: L’épisode #60, “Le calme avant la tempête” avec la militante Camille Étienne (de graine de possible), qui nous embarque dans un bâteau jusqu’en Islande où elle rencontrera un scientifique qui l’emmènent voir le plus grand glacier d’Europe, le Vatnajökull, un véritable monstre qui n’a jamais autant fondu que cette année-là: 300m perdu en un an. Un récit sensible et subjectif qui retranscrit la disparition des glaciers terrestres, un symbole des plus visible de l’urgence du réchauffement climatique avec tout ce que cela implique : montée des eaux, condamnation d'espèces endémiques, stock d’eau douce, effet d’albédo (les glaciers ont une capacité de réflexion pour renvoyer la chaleur dans l’atmosphère car sont blancs, mais leur fonte entraîne un accroissement de surface noire (roche ou océan), surfaces qui vont au contraire absorber la chaleur donc contribuer à une augmentation des températures), condamnation d’une partie de l’Histoire contenu dans ses petites bulles qui contiennent l’atmosphère de périodes historiques (seuls témoins de millions d’années avant nous). “Il est nécessaire d’avoir le courage de la lucidité (..), je ne veux pas vivre dans une ignorance qui serait plus confortable (..) puisque l’issue serait la même, voire pire!”.

T’as de beaux lieux: Un podcast documentaire qui nous fait découvrir des tiers-lieux au service des citoyen.ne.s, du collectif et qui agissent localement. Nous suivons les tribulations d’Anaïs Gruson & Deborah Ozil, qui font le tour de France de tiers-Lieux écolo, des espaces d'expérimentations tourné vers l’action de terrain et les solutions concrètes

La Voie.x Du Collectif : Porté par l’association Paroles de Paysans, ce podcast partage des témoignages de lieux collectifs: “vous découvrirez les différents modèles agricoles adoptés par les collectifs et leurs visions de l’agriculture, mais également d’autres composantes: la dimension sociale, la gestion des ressources, l’ancrage territorial et bien d’autres!”.

→ Et bien évidemment, nos podcasts féministes préférés: Les Couilles sur la Table et Le Coeur sur la Table (de Victoire Tuaillon); La poudre (de Lauren Bastide) & Un Podcast à Soi (de Charlotte Bienaimé) & les 6 épisodes passionant de La Méthode (pour avancer vers une société féministe) par Rebecca Amsellem !

Born in flames, Lizzie Borden, (1983): Film de fiction féministe de style documentaire, explorant le racisme, le classicme, le sexime et l'hétérosexisme dans une future démocratie socialiste alternative des États-Unis. Phoenix pour Pirate radio: “this is the story of sexism, racism, nationalism, separatism, forced religion and the state control, the story of environmental poisonning and nuclear warfare of the powerful over the powerless for the sick, déprave, manipulation that abuse and corn the human soul like a rat in a cage. It is our responsibility as individual and together, to examine and re examine everything, living no stones unturned. (…). The scope and capability of human love are wide. This fight for not ending in terrorism and violence, it begins in the celebration of our right to alchemy: the transformation of shit into gold, the illumination of darkatic night into light. This is the time of sweet sweet change, for our soul”

Décolonisons l’écologie, reportage au cœur des luttes décoloniales et écologistes, (2021) par Annabelle Aim, Cannelle Fourdrinier et Jérémy Boucain. Alors que les personnes racisées sont les premières concernées par la crise écologique mais sont pourtant invisibilisées dans les luttes mainstream et les instances de décisions, le documentaire questionne les liens entre le colonialisme et la destruction écologique. L’enquête met à jour sur la situation des luttes locales, décoloniales et écologistes aux Caraïbes, et notamment en Martinique, contre l’empoisonnement de la population au chlordécone (et l’utilisation intensive de ce pesticide ultra toxique dans les champs de banane) et l’exploitation des terres et des travailleur.e.s sur l’île, dans un contexte où la domination coloniale où les Békés, descendants des colons, sont encore très largement propriétaires et aux fondements de cette exploitation.

De la servitude moderne, JF Brient (2009).  "L'esclave moderne est persuadé qu'il n'existe pas d'alternative à l'organisation du monde présent. Il s'est résigné à cette vie car il pense qu'il ne peut y en avoir d'autres. Et c'est bien là que se trouve la force de la domination présente : entretenir l'illusion que ce système qui a colonisé toute la surface de la Terre est la fin de l'Histoire. " Bienvenu sur la planète du ‘totalitarisme marchand’.

En quête de sens, Marc de la Ménardière, Nathanel Coste, (2015), “un road-movie d'une génération désabusée à la recherche de sagesse et de bon sens”. Sur leur chemin, les deux amis d’enfance nous emmènent avec eux à la rencontre de grands penseur.euses d'aujourd'hui (philosophes, activistes, scientifiques, sages...) afin de comprendre ce qui conduit aux crises actuelles.

Foutu pour foutu,  (2019) par Agathe Bru et Romain Sanchez. Nous nous sommes vachement retrouvé.es dans Agathe & Romain, “deux jeunes paumés de 25 ans qui n’ont pas commencé à construire leur vie qu’on leur dit que le monde s’effondre”. On a adoré leur honnêteté et la manière dont iels nous entrainnet dans leurs questionnements les plus intimes !

Les défis d’une autre agriculture, Arte, Caroline Nokel et Tatjana Mischke (2018) Un documentaire qui revient sur plusieurs fausses-idées concernant le prix des denrées, le fonctionnement de l’industrie agro-alimentaire, et l’agriculture biologique soit disant pas assez productive. Si la question “comment réinventer une agriculture alternative au modèle industriel ?” est aujourd’hui urgente, quelques éléments de réponse auprès d’agriculteur.rice.s sont recueillis dans ces 53 minutes tout en revenant sur les paradoxes liées à la Politiques Agricoles Communes de l’Europe ou les méfaits de l’agriculture moderniste et intensive (Infertilité croissante des sols, maladies liées aux pesticides, disparition d’insectes et espèces animales pollution des eaux aux nitrates). 

Les insurgés de la terre, Philippe Borrel, 2011 : immersion dans le monde écolo radical et le sabotage, de militant.es qui sont définis par les autorités non pas comme des idéalistes mais comme des terroristes.

Les Sentiers de l’Utopie (2011). Pendant près d'un an, Isabelle Fremeaux et John Jordan sont parti.es sur les routes européennes, à la rencontre de celleux qui ont choisi, ici et maintenant, de vivre autrement. Le film : un docu-fiction tourné pendant le périple, un véritable road-movie poétique. On y découvre une myriade d’Utopies en acte et vivantes. Telle une “exploration lancée à la découverte de formes de vie postcapitalistes”, nous avons adoré la sincérité et l’esthétique du rendu final qui nous inspire beaucoup dans notre travail. Les réalisateur.rice.s on créé le Laboratoire d’imagination Insurrectionnelle qui créé, cultive et archive une culture vivante de la résistance et de récits “qui nous rappellent que la résistance n’est jamais futile, que nous sommes issus d’une longue histoire de luttes”, de “récits de vie partagées et d’interdépendences qui contredisent les récits du capitalisme qui ne conçoivent la vie que comme un champ de bataille et de compétition acharnée”. (Jourdan, 2018).

Ni dieu, ni maître: une histoire de l’anarchisme (2017), documentaire Arte, par Tancrède Ramonet, 2 volumes qui retracent l’Histoire de l'anarchisme de 1840 à nos jours (mais les épisodes 3 et 3, de 1945 à nos jours, sont encore en cours de réalisation). Comment l’anarchisme rêve d’un autre monde et combat tous les maîtres et dieux depuis plus de 150 ans? Des historien.nes reviennent sur la question de la contradiction entre progrès de la société et la question sociale du prolétariat et dressent avec clarté le portrait des mouvements des socialismes de la fin du XIXè, tout en saisissant la diversité de toutes les sensibilités anarchistes différentes. On voyage à travers les soulèvement de la commune 1871, les figures de bakounine kropotkine, proudhon et louise michelle, le banditisme révolutionnaire de la bande à bonnot puis les soubresauts révolutionnaires dans le M entier au début du XXé, puis à travers la révolution Mexicaine et Tierra y libertad!, l’importance de l’éducation et des écoles modernes, les désaccords au sein de la révolution russe et la critique anarchiste du dogmatisme des bolchéviks; la Guerre d’Espagne et l’importance de la Confédération Nationale du Travail... bref, un bon programme !

Ni las mujeres ni las tierras, 2016, Marine Allard, Lucie Assemat, Coline Dhaussy, documentaire sur les initiatives féministes et altermondialistes en Amérique latine. « Ni las mujeres ni la tierra somos territorios de conquista ! Ni les femmes ni la terre ne sommes des territoires à conquérir ! » , un cri qui résonne dans toute l’Amérique latine. Face à la violence de genre, à la destruction de leur environnement par Monsanto et à l’extractivismees, les femmes résistent et se réapproprient leurs « territoires-corps-terre »,. En mettant en évidence le parallèles entre les logiques d’appropriation coloniales, capitaliste et patriarcale du corps des femmes et de la Terre, elles dessinent des voies pour une révolution écoféministe globale ! Ni les Femmes Ni la Terre ! est un documentaire tourné comme un voyage en itinérance autour des luttes ayant trait au corps et au territoire.

Qu’est ce qu’on attend? de Marie-Monique Robin, 2016: Ce film raconte comment la petite ville d’Alsace de 2200 habitants, Ungersheim, est devenue la grande championne internationale des villes en transition, en réduisant radicalement son empreinte écologique dans le but d’une transition vers l’après-pétrole, ainsi qu’en lançant un programme de démocratie participative baptisé “21 actions pour le siècle” englobant tous les aspects de la vie quotidienne (alimentation, transports, habitat, argent, travail, énergie, école).

Queercore: How to punk a revolution (Yony Leyser, 2017): Queecore est un mouvement culturel et social qui prend naissances au milieu des 80s, comme branche isolée du punk qui refuse l’hétéronormativité et développe sa propre culture ‘do it yourself’ à travers la culture zine, le cinéma, la musique et l’activisme. “We wanted to be a circus not a church".

→Tous les docus de Raoul Peck (un des réal préf de Agathe): I am not you Negro retrace la lutte des Afro-Américains pour les droits civiques, notamment pendant la période des meutres de Malcolm X, Martin Luther King et Medgar Evers, à partir d’un texte inédit du poète et écrivain James Baldwin. Le Jeune Karl Marx retrace l’histoire de Marx et Engels. La Mini-série documentaire Exterminez toutes ces brutes retrace quant à elle la colonisation et les multiples génocides, liées à l’impérialisme et au suprémacisme blanc, questionnant la manière dont l’histoire 'officielle' est façonnée par ceux qui ont le pouvoir.

Ruptures, Arthur Grosset, 2021 : Ce documentaire retrace les itinéraires de vie de 6 jeunes sortant de grandes écoles. Mettant de côté un destin bien tracé (brillantes études, bon job, big salaire), iels expliquent leurs choix de vivre en adéquation avec leurs convictions, quoiqu’il en coûte.

Sacré Croissance ! Marie-Monique Robin, 2014 : Le fameux “retour à la croissance économique” systématiquement brandit par les responsables politiques du monde entier, et de droite comme de gauche, telle une formule incantatoire, ne prend pas en compte que “celui qui pense qu’une croissance exponentielle infinie est possible dans un monde fini est soit un fou soit un économiste”. Un documentaire qui reste tristement bel et bien d’actualité, diriez-vous… Mais face à cela fleurissent une myriade d’initiatives qui dessinent la voie vers d’autres possibles, rejetant en bloc le consumérisme et le productivisme et construisant “ici et maintenant”, un “autre monde”. Et le documentaire, après avoir décortiqué le dogme de la croissance, met en évidence toute une sélection d'initiatives et modèles alternatifs viables à travers trois continents: Europe, Asie et Amériques. Avec une idée force : face au gaspillage mondial, la réponse doit être locale et solidaire

Solution locale pour désordre globale, Coline Surreau (2010) : un docu qui commence à dater mais qui reste une grande base dans la conscientisation d’un monde qui marche sur la tête. La réalisatrice glâne et rencontre, tout autour du monde, des hommes et femmes qui mettent en œuvre leurs propres solutions aux désordres environnementaux, qui mettent en lumière l’université des ‘solutions’. On retrouve aussi l’écoféministe indienne Vandana Shiva, les paysans sans terre au Brésil, Kokopelli en Inde, les spécialistes de l’activité micro-biologique du sol Lydia et Claude Bourguignon…

Un pays qui se tient sage , David Dufresne, (2020): constitué de vidéos tournées entre novembre 2018 et février 2020 pendant le mouvement des Gilets jaunes, qui sont ensuite projetées devant différentes personnes qui les commentent ensuite (des gens blessés lors des manifestations, des universitaires ou des policiers), le documentaire invite à intérroger et confronter les points de vue sur le maintien de l’ordre socialet la légitimité de l’usage de la violence “légitime” de l’État.

Woman at war, (2018) Benedikt Erlingsson : film que l’on a découvert sur un festival “territoires en lutte”, fiction d’une femme en islande qui mène un combat d’action directe et de sabotage contre la multinaitonale de l’alluminium Rio Tinto. Un film qui sort des sentiers battus tout en finesse dans l’analyse des implications du sabotage et de la manipulation de l’information qui s’ensuit. Vous allez tomber amoureux.euses de cette éco-warrior atypique !!

→Trilogie de Yannis Youlountas: Je lutte donc je suis (2015); Ne vivons plus comme des esclaves (2013), L’amour et la Révolution (2018) : documentaire donnant la parole à des militant.es en Grèce, pays au centre de la violence d’un monde à re-créer, tout en dénonçant l’impact de la crise financière de 2008 pour les populations grecques. C’est un tour d’horizon de luttes qui résistent contre les politiques néolibérales ultraviolentes et l’austérité ; une rencontre de terres en luttes, d’utopies et de résistances. "Ce qui suit n'est pas du cinéma. Je n'ai fait que tourner la molette de mon appareil photo en mode vidéo. Par contre, ce qui suit est notre vérité, dans nos cœurs, nos tripes, nos têtes. Dans les ruines d'un mauvais rêve et le berceau d'un autre monde. Ce qui suit est une bouteille à la mer, celle de sœurs et de frères d'utopie.Ce qui suit est une bouteille enflammée, de celles qu'ils lancent vers les étoiles. Ce qui suit est une bouteille à déboucher ensemble, en refaisant le monde."